


SELF PORTRAIT - Lee Friedlander
Les autoportraits de Friedlander attirent l'attention sur l'interaction complexe, fracturée et parfois dissimulatrice entre divers écrans, ombres, reflets, lentilles et les surfaces des photographies elles-mêmes. En présentant cet ensemble d'œuvres, Friedlander a écrit : « Je pourrais me qualifier d'intrus. » Dans le livre d'Andrew Roth intitulé Book of 101 Books, Vince Aletti affirme : « Friedlander semble effectivement se cacher ou s'immiscer dans ses propres photos, tel un homme ordinaire flottant dans les airs, désincarné, à la fois présent et absent. À l'instar des figures éphémères des photos spirites du XIXe siècle, il apparaît sous la forme d'une ombre, d'un reflet, d'une paire de chaussures, d'une silhouette à peine discernable. Bien qu'il existe un certain nombre de clichés où la tête de Friedlander est clairement visible dans un miroir ou apparaît sans intermédiaire dans le cadre, aucun n'est conventionnel ou ne constitue en aucun cas un autoportrait flatteur... La plupart du temps, cependant, il semble déterminé à se retirer du cadre, à ne pas devenir le sujet de la photo, mais simplement un élément accessoire du phénomène photographique, pas plus important qu'un rayon de soleil, une vitrine ou une ombre qui passe. »
Publié par Haywire Press, 1970
88 pages
22 × 23cm
Les autoportraits de Friedlander attirent l'attention sur l'interaction complexe, fracturée et parfois dissimulatrice entre divers écrans, ombres, reflets, lentilles et les surfaces des photographies elles-mêmes. En présentant cet ensemble d'œuvres, Friedlander a écrit : « Je pourrais me qualifier d'intrus. » Dans le livre d'Andrew Roth intitulé Book of 101 Books, Vince Aletti affirme : « Friedlander semble effectivement se cacher ou s'immiscer dans ses propres photos, tel un homme ordinaire flottant dans les airs, désincarné, à la fois présent et absent. À l'instar des figures éphémères des photos spirites du XIXe siècle, il apparaît sous la forme d'une ombre, d'un reflet, d'une paire de chaussures, d'une silhouette à peine discernable. Bien qu'il existe un certain nombre de clichés où la tête de Friedlander est clairement visible dans un miroir ou apparaît sans intermédiaire dans le cadre, aucun n'est conventionnel ou ne constitue en aucun cas un autoportrait flatteur... La plupart du temps, cependant, il semble déterminé à se retirer du cadre, à ne pas devenir le sujet de la photo, mais simplement un élément accessoire du phénomène photographique, pas plus important qu'un rayon de soleil, une vitrine ou une ombre qui passe. »
Publié par Haywire Press, 1970
88 pages
22 × 23cm
Les autoportraits de Friedlander attirent l'attention sur l'interaction complexe, fracturée et parfois dissimulatrice entre divers écrans, ombres, reflets, lentilles et les surfaces des photographies elles-mêmes. En présentant cet ensemble d'œuvres, Friedlander a écrit : « Je pourrais me qualifier d'intrus. » Dans le livre d'Andrew Roth intitulé Book of 101 Books, Vince Aletti affirme : « Friedlander semble effectivement se cacher ou s'immiscer dans ses propres photos, tel un homme ordinaire flottant dans les airs, désincarné, à la fois présent et absent. À l'instar des figures éphémères des photos spirites du XIXe siècle, il apparaît sous la forme d'une ombre, d'un reflet, d'une paire de chaussures, d'une silhouette à peine discernable. Bien qu'il existe un certain nombre de clichés où la tête de Friedlander est clairement visible dans un miroir ou apparaît sans intermédiaire dans le cadre, aucun n'est conventionnel ou ne constitue en aucun cas un autoportrait flatteur... La plupart du temps, cependant, il semble déterminé à se retirer du cadre, à ne pas devenir le sujet de la photo, mais simplement un élément accessoire du phénomène photographique, pas plus important qu'un rayon de soleil, une vitrine ou une ombre qui passe. »
Publié par Haywire Press, 1970
88 pages
22 × 23cm